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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 21:37

Article trouvé sur un site canadien : canoe.ca

Extraits :

Dans une entrevue accordée à CBC sur sa décision de proroger le Parlement, le premier ministre Stephen Harper a affirmé que la première préoccupation des Canadiens était l’économie [...] et a ignoré le fait que les Canadiens considèrent les changements climatiques comme un problème de premier ordre.

[...] Dans son plus récent remaniement de cabinet, M. Harper a réaffirmé que l’économie était la priorité de son gouvernement.

Brandir le spectre d’une catastrophe économique est une façon commode de minimiser l’importance ou d’ignorer d’autres problèmes, bien que la dégradation écologique mondiale comporte d’énormes implications économiques. L’ancien économiste en chef de la Banque mondiale, Lord Stern, dans son analyse avant-gardiste des aspects économiques du changement climatique, a conclu qu’agir pour garder les émissions de gaz à effets de serre sous les niveaux risquant d’engendrer un changement climatique désastreux pourrait requérir des investissements de l’ordre de deux à trois pour cent du PIB mondial. Il s’agit d’une énorme somme d’argent, mais un investissement de cette envergure garantirait la création de nouveaux emplois et nous ferait évoluer vers un avenir énergétique plus durable et sain. Lord Stern a aussi indiqué que d’échouer dans notre course à la réduction de gaz à effets de serre détruira l’économie et coûtera davantage que les Première et Deuxième guerres mondiales combinées !

Des défis majeurs

Comment quelqu’un qui prétend se préoccuper de l’économie peut-il ignorer cette réalité?

Les défis auxquels nous faisons face sont bien plus profonds qu’une simple chute économique. Ils menacent l’existence même de notre civilisation. La crise environnementale ne concerne pas uniquement les émissions de gaz à effet de serre, la pollution toxique, la disparition des forêts ou les espèces en voie de disparition. Il s’agit de déterminer si la biosphère peut continuer à supporter ses plus grands prédateurs, et aucune autre espèce n’est plus haut placée que les humains au sommet de la chaîne alimentaire.

Lors d’un débat paru dans le journal anglais Guardian entre George Monbiot et Paul Kingsnorth (18 août 2009), tous deux écrivains et environnementalistes de renom, M. Kingsnorth fait référence à un ensemble de graphes comprenant le même axe horizontal, mesurant la période entre 1750 et 2000. Les graphes mesurent « les niveaux de population, la concentration de CO2 dans l’atmosphère, l’exploitation des pêcheries, la destruction des forêts tropicales, la consommation de papier, le nombre de véhicules motorisés, l’utilisation de l’eau, le taux des espèces en voie de disparition et la totalité du produit national brut de l’économie humaine.»

Ce qui est fascinant, c’est que les courbes des graphes sont presque identiques pour tous les facteurs, aussi disparates soient-ils : « Une ligne débute à gauche de la page, grimpe graduellement au fur et à mesure qu’elle se déplace vers la droite, puis dans le dernier pouce, c’est-à-dire vers 1950, elle fait un virage abrupt vers le haut. »

[...]

Une économie humaine avide

La conclusion de M. Kingsnorth? « Ces tendances ont toutes la même origine : une économie humaine avide entraînant le monde directement vers le chaos. »

Il soutient que plusieurs d’entre nous, y compris « une grande partie du mouvement environnemental dominant », ignorent cette réalité parce que « nous sommes toujours attachés à une vision du futur comme une version rehaussée du présent. Nous croyons toujours au "progrès", tel que l’a mollement défini le libéralisme occidental. » Même si j’ai tendance à vouloir partager les arguments légèrement plus optimistes de M. Monbiot, j’ai bien peur que M. Kingsnorth ne marque un point.
http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:IAhs-YMgZnGooM:http://www.c2mande.com/drupal/files/images/earth-hand.thumbnail.jpg
« Le changement climatique frôle le point de non-retour, pendant que nos chefs battent le tambour pour obtenir une plus grande croissance,” argument M. Kingsnorth. « Le système économique sur lequel nous nous appuyons ne peut être modifié sans d’abord s’effondrer, puisqu’il s’appuie sur cette croissance pour fonctionner. »

Nous ne pouvons plus nous mettre le doigt dans l’œil et croire que le simple fait de recycler et de composter, de remplacer des ampoules et d’acheter des voitures hybrides va nous faire sortir de ce bourbier. Ces mesures ont du poids, mais elles ne sont que le début. Notre obsession et notre acharnement aveugle envers une constante croissance se trouvent au cœur même de la crise. Si M. Harper était sérieux lorsqu’il a déclaré que l’économie était la plus haute priorité du pays, il devrait d’abord s’occuper de l’état de l’écosphère actuelle. Le changement climatique est le bon endroit où commencer.

DAVID SUZUKI EN COLLABORATION AVEC FAISAL MOOLA
Publié le 27 janvier 2010 à 12:01

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 15:50

En quelques phrases, je vais essayer d'expliquer cette information qui ne surprendra pas certains mais qui en fera sourire d'autres ; la dernière lubie de Martial, ma dernière fantaisie... J'ai plus la réputation d'un athée qui ne regrette pas son éducation chrétienne pour ses valeurs morales, son éthique (générosité, fraternité, solidarité, respect des autres quel qu'ils soient, etc etc).  

Je me suis intéressé au bouddhisme grâce à mes voyages au Népal. En effet, j'essaie toujours de me documenter sur l'histoire, la culture, des pays que je visite. Si l'hindouisme est la 1ère religion au Népal, le bouddhisme est très présent et en croissance à Kathmandou (notamment depuis l'arrivée des réfugiés tibétains) ; il est aussi fortement présent dans les hautes vallées himalayennes. J'ai donc lu des livres sur ces deux religions ; pour l'hindouisme je vous conseille le livre de Catherine Clément, "Promenade avec les dieux de l'Inde" il est sans prétention et donne envie d'en connaître un peu plus. Sur le bouddhisme, difficile de vous conseiller, j'ai personnellement découvert mon intérêt en lisant plusieurs récits d'Alexandra David-Néel.

Alors pourquoi me dis-je bouddhiste ?http://angelsplace.perso.sfr.fr/Images/Bouddha_soleil.jpg

Tout d'abord, je trouve la vie de Siddartha Gautama (le Bouddha) particulièrement intéressante. Mais pour faire court je vais tout de suite à l'époque où il devint le Bouddha, Sakhyiamuni ; après son Eveil. De 35 ans à 80 ans, le Bouddha parla, enseigna.

La première chose qui me plaît en cet homme, c'est la façon très nette de se démarquer de ce que j'appelle la "religion".
 
Le Bouddha se présente comme un être humain qui a atteint l'Eveil parfait par le développement de ses propres capacités intérieures,
sans l'aide d'aucun maître, ni d'aucune autorité divine, ni d'un pouvoir extérieur et sans suivre un quelconque texte sacré. Bref c'est un homme, ce n'est pas une incarnation divine... Allait-il garder son expérience pour lui ? Après une longue hésitation, il s'est contenté d'expliquer aux autres la voie qui lui a permis d'atteindre l'Eveil. 

Dans ses entretiens Bouddha dit qu'il ne croit pas à un dieu créateur du monde (Brahma pour les hindouistes), il ne croit pas à un dieu omnipotent, omniprésent, miséricordieux et créateur de toute chose. Il ne croit pas non plus à l'existence d'une âme immortelle. Etonnant non ?

Et même je pense qu'il ne devait pas croire à la réincarnation (voir la suite 11), à la transmigration, à la métempsychose ; là bien entendu c'est une appréciation personnelle qui peut choquer certains bouddhistes, notamment les bouddhistes tibétains. Je m'en expliquerai dans un autre article.


Au regard de ce que je viens d'écrire, il est facile d'imaginer que ma curiosité était exacerbée.

http://www.alovelyworld.com/websri/gimage/sri10.jpgEnsuite, et je vais encore une fois faire court et avec mes mots, qu'ai-je retenu de mes lectures ?

Je ne parlerai pas ici des différentes courants du bouddhisme (Hinayâna, Mahāyāna et Vajrayâna ; eux-mêmes sous divisés en écoles ou sectes) mais des principales notions liées à la voie vers l'Eveil. 

La voie vers l'Eveil

Cette voie permet une parfaite maîtrise de soi, l'élimination complète du mécontentement, de la haine, de l'attachement, du désir, de la peur et de l'illusion. Le mal-être (ou les souffrances) est lié à la méconnaissance ; pour résumer Bouddha met l'évidence sur l'essentiel à connaître, ce sont les quatre nobles vérités :

  1. La vérité de la souffrance : toute vie implique la souffrance, l'insatisfaction ;
  2. la vérité de l'origine de la souffrance : elle repose dans le désir, les attachements ;
  3. la vérité de la cessation de la souffrance : la fin de la souffrance est possible ;
  4. la vérité du chemin : le chemin menant à la fin de la souffrance est la voie du milieu qui suit le noble sentier octuple.

  
La dukkha

La
dukkha, la première noble vérité : ce mot désigne la souffrance, la douleur, le chagrin, le malheur et le mal-être. Plus philosophiquement il désigne aussi les conflits, le mal, l'absurdité, l'impermanence, l'insatisfaction ; même le bonheur spirituel très pur est qualifié de dukkha à cause de son impermanence. Le contraire de dukkha est nibbana (en sanscrit nirvana).

Les principales causes de la Dukkha sont la naissance, la vieillesse, la maladie, la mort, être uni à ce que l'on n'aime pas, être séparé de ce que l'on aime et ne pas obtenir ce que l'on désire. Bien entendu, ce sont ces trois derniers points qui me touchent le plus et sur lesquels il m'est plus facile de suivre les conseils du Bouddha ; même si, peu à peu, je m'aperçois de l'importance de ses enseignements sur mon approche vers la vieillesse et la mort...

La Noble Voie Octuple, la Voie du Milieu

C'est la voie qui a permis au Bouddha de découvrir ce qui prodigue la vision, qui donne la connaissance, qui conduit à la quiétude, à la sagesse et à l'émancipation.

La Voie Octuple mène à la cessation de la souffrance (dukkha) ainsi qu'à la délivrance totale (nibbana). Elle est également appelée « Chemin du milieu », car il évite les deux extrêmes que sont d'une part la poursuite du bonheur dans la dépendance du plaisir des sens et d'autre part la poursuite de la libération dans la pratique de l'ascétisme et de la mortification. Bouddha a combattu l'ascétisme qu'il avait lui-même pratiqué pendant de nombreuses années avant son Eveil. Les huit membres de la voie sont regroupés en trois parties (sagesse, éthique et méditation) :

  • A : la grande sagesse parfaite :
    • 1  vision juste ou compréhension juste (de la réalité, des quatre nobles vérités);
    • 2  pensée juste ou discernement juste (dénué de haine, d'avidité et d'ignorance) ;
  • B : la moralité, la discipline, l'éthique :
    • 3  parole juste (ne pas mentir, ne pas semer la discorde par ses paroles, ne pas parler abusivement, ne pas bavarder oisivement) ;
    • 4 action juste (respectant les Préceptes) ;
    • 5  moyens d'existence justes ou profession juste ;
  • C : la discipline mentale, la concentration ou la méditation :
    • 6  effort juste (de surmonter ce qui est défavorable et d'entreprendre ce qui est favorable) ;
    • 7  attention juste, pleine conscience ou prise de conscience juste (des choses, de soi - de son corps, de ses émotions, de ses pensées -, des autres, de la réalité) ;
    • 8 concentration, établissement de l'être dans l'éveil (vipassana).



Les dix préceptes

Les préceptes, parfois réduits au nombre de cinq, ne sont pas des règles absolues mais des guides de comportement éthique. L'application de certains d'entre eux varie selon les personnes mais aussi selon les traditions. 


Les 10 préceptes sont, dans leur formulation négative :

  • S'efforcer de ne pas nuire aux êtres vivants ni retirer la vie,
  • S'efforcer de ne pas prendre ce qui n'est pas donné,
  • S'efforcer de ne pas avoir une conduite sexuelle incorrecte ─ plus généralement garder la maîtrise des sens,
  • S'efforcer de ne pas user de paroles fausses ou mensongères,
  • S'efforcer de ne pas user de paroles dures ou blessantes,
  • S'efforcer de ne pas user de paroles inutiles,
  • S'efforcer de ne pas user de paroles calomnieuses,
  • S'efforcer de ne pas avoir de convoitise,
  • S'efforcer de ne pas user d’animosité,
  • S'efforcer de ne pas avoir de vues fausses.

Sous leur forme positive, ce sont :

  • Avec des actions bienveillantes, je purifie mon corps,
  • Avec une générosité sans réserve, je purifie mon corps,
  • Avec calme, simplicité et contentement, je purifie mon corps,
  • Avec une communication véritable, je purifie ma parole,
  • Avec des paroles salutaires et harmonieuses, je purifie ma parole,
  • Avec des mots bienveillants et gracieux, je purifie ma parole,
  • Abandonnant la convoitise pour la tranquillité, je purifie mon esprit,
  • Changeant la haine en compassion, je purifie mon esprit,
  • Transformant l’ignorance en sagesse, je purifie mon esprit.

(Dans cette formulation positive, les 6e et 7e préceptes « négatifs » sont regP1010012.JPGroupés en un seul).

Bon j'arrête là aujourd'hui. Encore une fois, c'est ce que MOI je retiens de mes lectures : et des enseignements du Bouddha, j'essaie de voir leur impact sur mon quotidien, d'appréhender leurs éventuelles conséquences sur nos sociétés modernes... 

Vous verrez plus tard que mon bouddhisme est très éloigné du bouddhisme tibétain (vajrayana) où la notion religieuse est fortement présente, je suis beaucoup plus proche du bouddhisme origine (hinayana)... Et adepte du "vipassana" (méditation )

A suivre... "Ici"

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 10:05
Cela fait parti de mes obsessions... C'est un interview de l'économiste SergeLatouche par le journal Sud-Ouest trouvé sur le site de Terre-sacrée.

« Sud Ouest Dimanche ». Comment définissez-vous la croissance économique, notion qui importe tant aux dirigeants politiques ?

Serge Latouche. Il convient de distinguer la croissance avec un « c » minuscule, celle, quantitative de tel ou tel produit, et la croissance économique avec un « C » majuscule dont parlent les journaux et les hommes politiques, et que je définirai comme une véritable religion. C'est-à-dire un système qui est fondé sur la nécessité d'une croissance infinie et illimitée. Au fond, la croissance est un autre mot pour désigner le capitalisme. L'essence du capitalisme, tel que le définissait Marx, c'est la logique d'accumulation sans limites.

D'où l'importance du produit intérieur brut (PIB), qui mesure l'augmentation de la production de biens marchands...

C'est un indice fétiche supposé mesurer le bien-être dans les sociétés humaines, ce qui est une imposture. Il est intéressant de remarquer qu'il s'agit d'un produit intérieur « brut » et non pas « net », qui déduirait les dégâts engendrés sur l'homme et la nature par le processus de croissance.

Pour éviter l'épuisement des ressources naturelles, vous faites le pari de la décroissance.
 Faut-il comprendre que cette notion est le contraire de la croissance ?

Pour être tout à fait rigoureux, il conviendrait de parler d'acroissance, comme on parle d'athéisme, pour devenir des athées de l'idéologie de l'accumulation illimitée.

Quelles seraient donc les caractéristiques d'une société qui entrerait en décroissance ?

Alors que nous avons une seule société de croissance, il y aurait une infinité de sociétés de décroissance. La société de croissance a détruit tout autre forme de société : c'est ce qu'on appelle la mondialisation. Si l'on sort de ce monde unidimensionnel, on ouvre à nouveau l'espace à une diversité.

Toutes les sociétés qui ont duré ont été raisonnables en sachant vivre en harmonie avec leur environnement, ce qui implique nécessairement une certaine sobriété sans pour autant se priver des bonnes choses de ce monde : on peut boire une bonne bouteille de vin car le vin est renouvelable ! Faire des centrales nucléaires et des fusées interplanétaires, voilà qui n'est pas raisonnable...

Encore faut-il définir concrètement un projet de société.
 Or, il existe plusieurs formes de décroissances plus ou moins modérées...

La décroissance doit avant tout prendre la forme d'une société de sobriété choisie : elle doit être à la fois soutenable et équitable. Les sociétés sobres sont moins inégalitaires que la nôtre : comme le dit Hervé Kempf, ce sont les riches qui détruisent la planète (1). Les ressources étant limitées, il faut partager les richesses : vivre mieux avec moins est la base de la décroissance, qui doit être un projet attrayant. Mais les droits de chacun à exploiter les richesses naturelles doivent être limités. Il convient d'empêcher les riches de priver les pauvres du minimum vital et donc tendre vers un écosocialisme, comme le proposait le philosophe André Gorz.

De là à en déduire qu'une certaine forme de décroissance s'apparente à un « retour à la bougie », il n'y a qu'un pas...

C'est une stupidité, c'est du Claude Allègre... Ce genre d'allégation vise à discréditer tout débat sur la question. Une société soutenable est celle qui revient à une empreinte écologique soutenable. L'empreinte des Européens est trois fois trop élevée. Si tout le monde vivait comme nous, il faudrait les ressources de trois planètes. Celle des Américains est six fois supérieure à l'empreinte écologique soutenable.

La France a éclaté son empreinte écologique seulement dans les années soixante, un temps qui n'était pas l'âge des cavernes ! Il est possible de concevoir une société soutenable où tout le monde peut satisfaire ses besoins mais, comme le disait Gandhi, « le monde sera toujours trop petit pour satisfaire l'avidité de certains ».

Mais prôner la décroissance, n'est-ce pas entraver le développement des pays pauvres ?

Parler de décroissance aux pays pauvres est absurde. Il faut améliorer leur niveau de vie. Si tout le monde vivait comme les Burkinabés, la planète pourrait supporter 23 milliards d'habitants. Mais il est normal que lesBurkinabés puissent consommer davantage. Évidemment, il ne faut pas qu'ils suivent notre exemple.

Certes, mais en misant sur la croissance verte, les pays riches ne donnent-ils pas le bon exemple ?

On peut avoir une croissance verte de tel ou tel produit écolo, oui. Mais, qu'elle soit verte ou pas, la croissance reste toujours dans la démesure et l'accumulation illimitée. Quand la salle de bains est inondée, on peut mettre des serpillières mais la première chose à faire est de fermer le robinet.

Le développement durable, non plus, n'a pas vos faveurs...

L'expression est un oxymore, comme « l'obscure clarté » de Corneille ou la « guerre propre » de George Bush. C'est promettre aux gens le beurre et l'argent du beurre. Il n'y a pas de croissance durable !

La taxe carbone, la recherche d'un indicateur alternatif au PIB voulues par Nicolas Sarkozy, ne vont-elles pas dans le sens de la décroissance, bien que le président demeure attaché à la croissance (2) ?

Je suis partisan d'une vraie taxe carbone et d'utiliser de vrais indicateurs alternatifs. Mais notre président trompe les gens en faisant exactement le contraire de ce qu'il dit. La taxe carbone doit taxer vraiment les émetteurs de CO2. Or, Nicolas Sarkozy l'a conçue en prévoyant de nombreuses exonérations. Elle était profondément injuste : tout le monde doit être mis à contribution.

Faire entrer les sociétés en décroissance ne risque-t-il pas néanmoins de s'accompagner d'un retour du totalitarisme ?

La logique totalitaire est déjà en place avec le refus de s'orienter résolument et consciemment vers une autolimitation. De plus, les catastrophes écologiques et humanitaires à venir risquent d'être gérées de manière autoritaire : le climat va certainement augmenter de 2 degrés au cours du siècle, ce qui va engendrer des centaines de millions de réfugiés climatiques : Qui va les accueillir ? Verra-t-on l'ouverture de camps de concentration pour ces immigrés ? Ce serait comme dans le film « Soleil vert » : une élite qui continue à se bâfrer et la majorité des gens obligés de se rationner. C'est précisément cela que veut éviter la décroissance.


1) Hervé Kempf, journaliste au « Monde », est l'auteur de « Comment les riches détruisent la planète », Seuil. (2) Si Nicolas Sarkozy a en effet demandé aux économistes Amartya Sen et Joseph Stiglitz de réfléchir à un indice alternatif au PIB, il a également commandé un rapport à Jacques Attali sur les moyens de relancer la croissance économique du pays.

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 12:53

Il y a quelque jours, j'ai fait part, sur ce blog, de mon projet de randonnée en solo sur le sentier "Cathare", rappel d'une étape :

Jour 6 : Camps-sur-l’Agly ==> Bugarach

16 km  - 6h55 

Nuit : camping à la Maison de la nature et de la randonnée (mais sans repas sinon chambre)

     Points forts : Pech de Bugarach sommet 1231m 

Puech Bugarach

 

Comme je l'ai noté ce jour là je passe à côté d'un petit sommet le "pech de Bugarach" et j'ai décidé de m'écarter du sentier pour aller au sommet duquel la vue sur la région du catharisme est exceptionnelle.


M'éloignant de mon topo guide j'ai surfé sur internet pour avoir quelques tuyaux... Quelle surprise ! 

 

 

 

Morceaux choisis :

1 -
"Le pic de Bugarach est considéré comme haut lieu énergétique et vibratoire, ce qui en fait évidemment un endroit idéal pour tout type d'initiation secrète dans le domaine de la magie. C'est aussi une des raisons pour laquelle on  le surnomme parfois également "la montagne des sorcières" ou "la montagne aux Fées".

Vous allez voir que bien des mystères englobent cette montagne sacrée...

Pour commencer d’étranges bruits courent dans la région que certaines nuits on y voit des apparitions d’objets volants non identifiés qui survolent le pic et tout comme moi, beaucoup d’associations étudiant ce phénomène, envoient parfois leurs membres pour y passer la nuit.  Pourquoi pas ? Par expérience, je peux vous garantir qu’une nuit étoilée sous une tente ou à la belle étoile sur le sommet du pic de Bugarach ne peut-être que riche en émotions et en ressentis. Que recherchent ces objets volants venus d’ailleurs ? Voici donc un des premiers mystères à élucider.

Deuxième mystère, des satellites espions Français on détecté sous le pic de Bugarach, d’étranges cavités ainsi qu’un immense dôme et on ignore toujours actuellement  ce qui se trouvent à l’intérieur et aussi comment y accéder.

Troisième mystère, ce que beaucoup de personnes ignorent également, c’est que les avions survolant cette région ont comme consigne de ne pas passer au dessus de cette zone, car  tous les instruments se dérèglent sans aucune explication."


2 - Lors d’une partie de chasse dans le Bugarach, un homme, qui marchait en retrait de son chien, fut interpellé par les aboiements de celui-ci. Lorsque le chasseur se rapprocha de sa bête, un spectacle surprenant l’attendait. Il trouva son animal, les babines retroussées, et les yeux exorbités, fixant le haut de la paroi d’une galerie sous laquelle se tenait une sphère verte et lumineuse qui semblait tout faire pour empêcher les indésirables de pénétrer à l’intérieur. Sur cet entre fait, le chasseur tira son chien par le collier et s’enfuit à toutes jambes de ce qui semblait être « l’antre des enfers ».


3 - Un berger, lors d’une randonnée, se perdit dans la forêt qui couvre le Pech. Son périple le conduisit à la découverte d’une grotte encaissée au pied de la montagne. Le promeneur, par curiosité, y pénétra pour la visiter, puis au bout d’un long et dur parcours de marche dans le boyau accidenté qui serpentait dans les viscères de la montagne, il découvrit une chapelle taillée dans la roche et cinq silos à blé de briques rouges. 
Sitôt sorti de ce site minéral, le berger rentra chez lui chercher sa famille pour la conduire visiter la grotte. Stupeur, quand il revint sur son chemin, celle-ci avait disparu.


4 - Yves M. a toujours été attiré par le Pech de Bugarach. Alors qu’il était dans son véhicule, sur la route qui conduit au chemin de randonnée en direction de Saint Louis, vers les 10h30 du matin, il se trouva face à face avec un homme en noir portant un chapeau et une cape. Un chien était assis à ses pieds. Leurs yeux brillaient comme s’il s’agissait d’androïdes.
Yves s’endormit au volant après avoir perdu conscience. Lorsqu’il se réveilla, consultant sa montre, il était 16h00…son véhicule se trouvait à l’opposé de la montagne sur le parking qui conduit au chemin du Linas.
Par la suite, «  l’Homme en Noir » réapparaîtra dans les rêves d’Yves M…et lui dira qu’il était le gardien des lieux.
Un « Veilleur » ultra humain ?
 Pourquoi pas !


5 - Le lundi 7 avril 1997, David se trouvait en compagnie d’Yvan au pied du Pech de Bugarach, faisant face au chemin de randonnée qui mène au sommet, du côté de Linas, pour observer les étoiles et la comète Hale Hope. 
A 23h16 précises, ils constatèrent qu’une nappe de brouillard débouchant de nulle part s’avançait vers eux, jusqu’à entourer leur véhicule. Ni la vallée faisant face au Bugarach, ni les alentours ne furent touchés par cette mystérieuse formation nuageuse. Sentant comme une menace peser sur eux, les deux amis firent démarrer leur véhicule et s’enfuirent paniqués à pleine vitesse.


6 - En 1995, deux personnes étaient partis de Rennes-les Bains à pied pour faire l’ascension du mont Bugarach (c’est courageux car le trajet fait 8,5 Km et est assez difficile). A environ un bon kilomètre du village, le long de la route qui serpente, ils s’arrêtèrent devant une vieille bâtisse et sa grange encadrée d’une barrière de bois.
 Le portail soutenait  un panneau sur lequel on pouvait identifier les inscriptions Alpha et Epsilon, d’autres lettres semblaient être effacées. Yvan suggéra à son compagnon de prendre une photographie mais celui-ci refusa sous prétexte qu’il ne voulait pas gâcher des poses pour une si piètre bâtisse. 
Les deux amis reprirent la direction du Pech afin de terminer leur périple.
 Il était environ 15h30 quand ils rentrèrent par le même chemin, mais grande fut leur surprise quand ils constatèrent que la vieille bâtisse s’était évanouie du paysage de l’endroit même où elle se tenait quelques heures auparavant !


7 - Les perturbations magnétiques sont monnaie courante. Les téléphones portables « se mettent hors service lorsque l’on s’approche d’un peu trop près, ainsi que les ordinateurs portables qui se trouvent irrémédiablement endommagés » ; il est même arrivé « que des batteries des caméscopes VHS fondent littéralement !... ».


8 - Un internaute, qui s’est rendu au Bugarach, a « grillé » deux portables ; et il a bien failli griller un 3ème, seule une ligne de pixel sur l’écran ne fonctionnant plus.

Ah j'oubliais, ce sont les mystères de cette montagne qui ont donné l'idée à Spielberg pour son film "Rencontre du 3ème type"...  

Pour finir cette petite vidéo :


Ah gla gla, mais j'ai vraiment hâte d'y être... surtout que j'y ai prévu une séance de méditation... gla gla

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 09:15
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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 12:47

ATTENTION le voyage est fait (début juin 2010), le descriptif du projet est enrichi de mes remarques... Quelques infos importantes :

- il est important de réserver dans les gîtes (un groupe peut occuper la totalité d'un gîte...)

- attention dans la partie après Quillan lors de rencontre avec des "patous" bien respecter les consignes affichées. J'en ai rencontré = la peur de ma vie !

- le marquage orange/bleu se transforme rapidement en jaune/bleu et parfois à partir de Comus il devient blanc/rouge.

 

De fin mai à début juin, mon projet de randonnée sur le sentier Cathare prend forme.
13 jours de marche
faits en solitaire, 244 km à pieds, bivouac, camping et gîtes.
 

Jour 1 : Port-la-Nouvelle ==> Durban-Corbières (nuit avant falaise Courtalisse)http://www.panoramio.com/photos/original/7393715.jpg

23 km  - 4h45n (attention j'avais prévu de m'arrêter bien avant Durban-Corbières (avant Falais Courtalise). Jusqu'à Durban il y a 27 km...

Nuit : bivouac

Infos : boulangerie fermé le lundi, supérette

Remarques après voyage effectué :

Départ du sentier difficlie à trouver, prendre sentier direction Sigean et ensuite l'abandonner en suivant le marquage orange/bleu (parfois délavé).

Le sentier étant facile, contrairement à ce que j'avais prévu, je décide de pursuivre jusqu'à Durban où se trouve un camping municipal. Malheureusement celui-ci sera fermé jusqu'au 15 juin, donc bivouac un peu plus loin dans les vignes...

 

 

Jour 2 : Durban-Corbières  lieu dit Cortalisse ==> Embres-et-Castelmaure (nuit au col de Laval)

19,5 km  - 4h55

Nuit : bivouac

Infos : pas de commerce

 

Remarques après voyage effectué :

Dès le départ je décide d'aller jusqu'à Tuchan (mes 3 étapes se fondent en 2 rejoignant de fait le programme du topo-guide).

 

 

Jour 3 : Embres-et-Castelmaure lieu dit col de Laval ==> Tuchan

14,5 km  - 3h25http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0b/Ch%C3%A2teau_d%27Aguilar_(France)_2.jpg

Nuit : Camping 

Points forts : 3 châteaux : Nouvelle, Donneuve, d’Aguilar

Infos : divers commerces (boucherie, boulangerie, alimentation)

 

Remarques après voyage effectué :

Possibilité de manger au camping (snack), pour le ravitaillement le faire à Tuchan avant d'arriver au camping cela évite un aller et retour le lendemain.

 

Jour 4 : Tuchan ==> Duilhac-sous-Peyrpertuse

24 km  - 6h15

Nuit : Gîtes : http://aude.tourisme.free.fr/Aude_tourisme_images/Chateaux_abbaye/Chateau_Perepertuse.jpg

-       L'embellie Cathare  - 40 € Dp – sup individuel ?

-       Auberge du vieux Moulin ??? 

-       Gîte communal – 10 € la nuit

Points forts : 3 châteaux : Padern, Quéribus, Peyrpertuse

Infos : boulangerie + alimentation (fermé le mardi)

 

Remarques après voyage effectué :

Nuit au gîte "L'embellie" (réservation obligatoire). Très bon accueil, très bon repas.

 

Jour 5 : Duilhac-sous-Peyrpertuse ==> Camps-sur-l’Agly

23,5 km  - 7h40

Nuit : camping au gîte « La Ferme de Camps »

Infos : pas d’épicerie

Remarques après voyage effectué :

Nuit au gîte de "La bastide" (attention 2,5 km apès le village !). N'ayant pas réservé j'ai logé dans la partie  "randonneurs autonomes", grandiose et j'étais seul pour 11 €.

 

Jour 6 : Camps-sur-l’Agly ==> Bugarach

16 km  - 6h55 

Nuit : camping à la Maison de la nature et de la randonnée (mais sans repas sinon chambre)

Points forts : Pech de Bugarach sommet 1231mhttp://www.bibleetnombres.online.fr/images24/bugarach.jpg

 

Remarques après voyage effectué :

Pas de ravitaillement possible contrairement aux indications du topo-guide. Je n'ai pas été au sommet du pech, c'était recouvert d'un nuage épais, aucun intérêt. Nuit au gîte "Nature et découverte", rien à voir avec les ambiances d'un gîte d'étape idem pour les repas. J'ai rencontré d'autres randonneurs qui ont dormi au gîte "Le Presbytère", à conseiller ! 

 

Jour 7 : Bugarach ==> Quillan

24,5 km  - 6h40

Nuit :

-       camping municipal la Sapinette

-       camping La Forge (1 km au sud de Quillan)

Infos : commerces

 

Jour 8 : Repos à Quillan

 

Remarques après voyage effectué :

J'ai rencontré un couple de randonneurs qui faisaient un tour de France d'avril 2010 à juin 2011 (ils avaient déjà un mois d'avance !). Une journée à Quillan ne se justifie que si on a besoin de se reposer...

 

Jour 9 : Quillan ==> Puiverthttp://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/bc/Puivert_3.jpg

20,5 km  - 5h15

Nuit :

-       camping municipal de Fontclaire

Infos : commerces

 

Remarques après voyage effectué :

L'épicerie est définitivement fermée ! Les villageois m'ont dit qu'une réouverture est envisagée d'ici quelques mois...

Possibilité de manger au camping ou dans un snack près du lac.

  

Jour 10 : Puivert ==> Espezel

15 km  - 3h00

Nuit :

-       camping municipal le Calcat

Infos : pas de commerces

 

Remarques après voyage effectué :

Le passage par la grotte du maquis est très joli, peut-être difficile si pluie intense...

 

 

Jour 11 : Espegel ==> Comus

20 km  - 5h00

Nuit :  

-       Gîte d’étape

Infos : pas de commerces 

 

Remarques après voyage effectué :

C'est au cours de cette étape que j'ai rencontré 4 patous... J'en tremble encore...

Nuit au gîte (ancienne école) Excellent !

 

Jour 12 : Comus ==> Montferrier

19,5 km  - 5h55

Nuit :

-       Camping La Fount de Sicre

Points forts : Le château de Montségurhttp://www.auberge-du-balestie.com/images/vacances-pyrenees/chateau-montsegur.jpg-%5B400_73%5D.jpg

Infos : pas d’épicerie, une épicerie à Montségur (fermé le mercredi) 

 

Remarques après voyage effectué :

Pluie intense, d'ailleurs heureusement que j'ai fait l'étape dans ce sens, j'ai rencontré des randonneurs les fesses dans la boue (pente raide), je décide donc de dormir dans un gîte de Montségur, ne pas hésiter à visiter le petit musée local.

  http://images.doctissimo.fr/autres/photo/hd/5081728508/ariege-juin-2002/chateau-foix-ariege-933858424.jpg

Jour 13 : Montferrier ==> Roquefixade

10 km  - 2h40

Nuit :

-       Gîte (+ 800 m) ou bivouac 

Points forts : bastide de Montfort 

Infos : pas de commerce

 

Remarques après voyage effectué :

Nuit au gîte, sympa.

 

Jour 14 : Roquefixade ==> FOIX

17,5 km  - 4h50

Nuit :

-       Gîte ou hôtel

 

Pour information, en 2014 je retourne sur le sentier Cathare pour faire 6 étapes, si vous voulez en savoir plus, c'est ici :

Sentier Cathare 2014 (6 étapes)

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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 16:17
C'est fait je suis inscrit pour mon sixième voyage au Népal : Langtang, lac sacré de Gosaïnkund

Le voyage en résumé

  • Belle vue sur la chaîne himalayenne et les massifs du Langthang, Ganesh Himal...
  • La traversée des nombreux villages Newars, Sherpas, Tamangs et Brahmanes.
  • Trek authentique dans une région peu fréquentée.

Moins fréquenté que les massifs des Annapurna et de l'Everest, le Langtang offre de superbes vues sur la chaine du Langtang et possède de très beaux villages sherpas et d'anciens monastères. Par la haute vallée du Langtang, nous atteignons les lacs sacrés de Gosaïkund. Un trek soutenu mais sans grande difficulté.

De Syabru Besi nous rejoignons la haute vallée glacière du Langthang. Après quelques jours d'acclimatation au pied de nombreux 7000 m, nous montons jusqu'aux lacs sacrés de Gosainkund à plus de 4000 m. Ces lacs reflètent la magie de Shiva, au pied du Langthang Lirung (7245 m) et d'un cirque montagneux éblouissant ; c'est un haut lieu de pèlerinage hindou. Après le col de Laurebina (4600 m), plus haut point du trek, nous descendons vers la belle région bouddhiste d'Helambu. Petits monastères, chortens, drapeaux à prière ponctuent alors notre progression à travers les cultures en terrasses et les forêts de rhododendrons et de genévriers. Ultime étape dans le silence des Himalayas, avant l'effervescence de Kathmandou et les fascinantes visites de Bodnath, le plus ancien stupa de la vallée, et de Pashupatinath, site hindouiste datant du XIIème siècle.

Quelques photos de ce que je vais découvrir (si le minimum de 5 participants est atteint) :


http://www.clubaventure.fr/voyage_photo.php?photo=http://www.clubaventure.fr/upload/nepal_annapurna_077_michel_gounot.jpg.jpg&text=M._GOUNOT


http://www.clubaventure.fr/voyage_photo.php?photo=http://www.clubaventure.fr/upload/nepal_langtang_01_m_morere.jpg&text=M._MORERE


http://www.clubaventure.fr/voyage_photo.php?photo=http://www.clubaventure.fr/upload/nepal_annapurna_043_michel_gounot.jpg.jpg&text=M._GOUNOT

http://www.clubaventure.fr/voyage_photo.php?photo=http://www.clubaventure.fr/upload/nepal_ktm_helambu_chris_gunther_helambu_1_trekmag.jpg&text=TREK_MAG

http://www.clubaventure.fr/voyage_photo.php?photo=http://www.clubaventure.fr/upload/nepal_ktm_helambu_chris_gunther_helambu_4_trekmag.jpg&text=TREK_MAG 

Ce sera, a priori mon avant dernier voyage au Népal en tant que touriste. le dernier sera le Dolpo (là où fut tourné le film "Himalaya, la naissance d'un chef"), des photos pour vous faire rêver :

http://www.clubaventure.fr/voyage_photo.php?photo=http://www.clubaventure.fr/upload/dolpo_22_roadbookmedia.jpg.jpg&text=ROADBOOKMEDIA  http://www.clubaventure.fr/voyage_photo.php?photo=http://www.clubaventure.fr/upload/nepal_dolpo_010_martine_demuriez.jpg&text=M._DEMURIEZ


A suivre...

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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 09:52

Un propos tenu par Jean-Louis Bianco que j'ai déjà rencontré plusieurs fois et que j’apprécie beaucoup (Ancien Secrétaire général de l'Élysée (le plus jeune à ce poste ethttp://www.laquadrature.net/wiki/images/7/7a/JeanLouisBianco.jpg durant la plus longue période sous la Ve République : 9 ans, sous la présidence de François Mitterrand), deux fois ministre (des Affaires Sociales et de l'Intégration ; puis de l'Équipement, du Logement et des Transports), ancien maire de Digne-les-Bains, il est actuellement député et président du Conseil général des Alpes-de-Haute-Provence.)


« Je n’avais pas eu le temps de vous raconter une journée instructive que j’ai vécue juste avant Noël.

Le 16 décembre, après une matinée de travail à l’Assemblée, nous sommes quelques députés socialistes invités par Louis Gallois pour parler d’EADS, du transport aérien, et d’Airbus.

Louis Gallois est quelqu’un pour qui j’ai beaucoup de respect. On dit qu’il a diminué sa rémunération en arrivant à Airbus/EADS pour la ramener à ce qu’il percevait comme patron de la SNCF. Il vient des équipes de Jean-Pierre Chevénement et il a gardé de son passé un sens de l’intérêt général et une certaine capacité à résister à la pensée unique. Bien sûr, il recevait parallèlement, c’est le travail classique de lobbying, des députés UMP et sans doute d’autres partis.

J’ai appris beaucoup de choses sur les rapports de force au sein du pouvoir économico-politique, entre Dassault, Thalès et EADS. J’ai eu le sentiment d’une réelle recherche pour économiser les consommations de carburant. Il suffirait, entre autres, de voler un peu moins vite, par exemple à Mach 0,70 au lieu de 0,85.

Nous avons aussi parlé de l’opposition, que j’avais déjà perçue, entre syndicats français et allemands, qui ne sont pas d’accord sur le partage du travail industriel entre les deux pays. Tout ceci se passait au cercle Interallié, où l’on m’a fait remarquer que le col roulé n’était pas autorisé et qu’il fallait porter la cravate. Heureusement, j’en avais une sous mon col roulé !

Dès le début de l’après-midi, changement de décor ; je vais en moto à Cergy-Pontoise, quartier Saint-Christophe. Ce quartier est considéré comme "chaud". Je m’ y rends à l’invitation de mes amis de Cités d’avenir, Kamel et Bilal.

Il fait un froid glacial. J’aurais sûrement eu une autre perception de Saint-Christophe si j’avais été seul. Je découvre, dans une population pauvre et bigarrée, une vraie convivialité. Du désespoir, mais aussi un peu d’espoir, à travers les exemples de créateurs d’entreprises. Une boîte de sécurité, montée par un ancien délinquant (!). Un mini-macdo, une petite bijouterie, une boucherie, un atelier de couture, une société de conseil en informatique, une agence d’intérim spécialisée, et avec succès, dans le placement de personnes discriminées : français d’origine maghrébine ou africaine, handicapés, femmes., etc.

Ces gens travaillent dur, sont heureux et fiers, se connaissent à travers leurs différences, et se respectent. Bien sûr, il ne faut pas idéaliser : la difficulté de vivre reste immense, le chômage et la précarité sont très élevés, la délinquance est une réalité. Mais dans ce monde si loin du cercle Interallié et de la rue du Faubourg Saint Honoré, j’ai découvert un petit soleil d’espoir en ce mois de décembre.

Ah, j’allais oublier : pour toutes celles et tous ceux que j’ai rencontrés, Ségolène Royal est une véritable icône. »

Merci Jean-Louis…

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28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 12:45

 

Les fermes industrielles en Europe sont intimement liées aux forêts d’Amérique du Sud par un lien secret, une chaîne de destructions qui va des immenses plantations de soja à nos élevages européens de cochons et de poulets, anéantissant la vie sauvage et aggravant la crise climatique.

Des milliers de personnes sont expulsées de leurs terres pour laisser place aux plantations de soja. Les peuples indigènes sont chassés et leurs forêts rasées.

Ce film dérangeant dévoile les conséquences de la culture du soja en Amérique du Sud. La petite agriculture qui protège l’environnement et bénéficie à la population doit céder la place à l’agrobusiness des pesticides qui empoisonnent les communautés rurales, l’eau et la nature.

“Nous avions ici de l’eau, des ruisseaux, des cultures et de grands arbres. Maintenant tout est détruit. Je pense que, nous, le peuple des Kaiowa, nous allons mourir, que notre race va s’éteindre ici.

Detulio de Oliveira, chef du peuple Kaiowa Guarani, Brésil


Issu du site : terresacree.org
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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 09:38

Voici un article trouvé sur le site Slate.fr écrit par GRETCHEN Rubin


Comment savoir si vous ennuyez votre interlocuteur.

Voici huit façons de savoir si ce que vous racontez est captivant ou au contraire assommant.

Bientôt les fêtes de fin d'année.


A cette période, il nous arrive de devoir mener des conversations banales, de politesse, qui s'avèrent parfois ennuyeuses.

Si vous êtes de ceux qui ont du mal à faire la conversation aux inconnus dans ce genre de situation, voici quelques conseils.

Mais alors que vous vous efforcez de bavarder, comment être sûr que l'autre s'intéresse à ce que vous racontez. En fait, plus une personne est sociable, plus elle sait dissimuler son désintérêt pour ce que vous lui dites. Il est toutefois rare de tomber sur des gens qui ont vraiment l'air fascinés alors que vous les barbez.

Voici les signes que j'essaie d'identifier quand je veux savoir si «le courant passe» avec quelqu'un. C'est une approche qui n'a rien de scientifique. Des études ont sûrement été réalisées sur le sujet, mais en l'occurrence, je ne fais que vous livrer quelques observations que j'ai faites, notamment à partir de mes comportements quand je m'ennuie et que j'essaie de le cacher:

1. Réponses sommaires répétitives

Quelqu'un qui répète «Ah bon? Ah d'accord! C'est intéressant.» n'est pas particulièrement intéressé par ce que vous dites.

2. Questions simples

Les gens qui s'ennuient posent des questions simples. «Quand avez-vous déménagé? Où êtes-vous allé?» Ceux qui s'intéressent vraiment à votre vie posent des questions plus compliquées qui montrent de la curiosité, et pas seulement de la courtoisie.

3. Interruption

Bien qu'interrompre puisse vous sembler malpoli, c'est en fait bon signe. Cela signifie que la personne en face de vous réagit à ce que vous dites. Cela signale un certain intérêt. De même que les...

4. Demandes de précisions

Quelqu'un qui s'intéresse sincèrement à ce que vous lui racontez vous demandera de développer ou d'expliciter certains points. «Qu'est-ce que ça veut dire?», «Quand est-ce arrivé au juste?», «Que vous a-t-il répondu?», sont autant de questions qui prouvent que quelqu'un tente de suivre le fil de votre discours.

5. Déséquilibre du temps de parole

Je soupçonne que beaucoup de gens croient naïvement que s'ils occupent 80 % de temps de parole dans une conversation, c'est parce que leur interlocuteur les trouve fascinants. C'est parfois vrai. Dans une discussion, celui ou celle qui écoute enregistre une grande quantité d'informations. Quand c'est le cas, la conversation est très enrichissante.

Mais, en général, les gens qui s'intéressent à un sujet ont des choses à dire dessus. Ils veulent vous donner leur avis, vous livrer des informations et vous faire partager leur propre expérience. Si ce n'est pas ce qu'ils font, ils restent certainement silencieux dans l'espoir que la conversation s'achèvera le plus vite possible.

Ou peut-être que vous ne les laissez pas en placer une! J'ai récemment discuté avec quelqu'un qui, bien que je l'aie trouvé captivant, ne me laissait pas participer à la conversation. C'était certes un échange qui m'a plu, mais pas autant que s'il avait été équilibré.

6. Changement impromptu de sujet

Admettons que vous soyez en train de parler à quelqu'un de la vie de Winston Churchill (sur ce sujet précis, j'ai tendance à m'étaler en longueur) et que, tout d'un coup, votre interlocuteur vous demande: «Alors, comment vont tes enfants?», c'est le signe qu'il ne s'intéresse pas vraiment à la vie de Winston Churchill - peut-être qu'il ne vous écoute pas du tout, d'ailleurs. Quand je suis confrontée à ce genre de changement brutal de sujet, je dois lutter contre mon désir de revenir à ce que je voulais dire. Mais puisque mon interlocuteur a lancé un tout autre sujet, il est évident que le mien ne lui paraît pas très engageant.

7. Position corporelle

En général, les gens intéressés par la conversation de l'autre se tiennent face à face. Celui ou celle qui tourne partiellement le dos à son interlocuteur n'embrasse pas la discussion dans son entièreté. Dans le même ordre d'idées, si vous êtes dans la situation d'un orateur qui essayez de savoir si votre auditoire s'intéresse à ce que vous racontez, observez la...

8. Posture de l'auditoire

En 1885, Sir Francis Galton a écrit un article intitulé La mesure du gigotement (The Measurement of Fidget). Il explique d'abord que les gens ont tendance à s'affaler quand ils s'ennuient. Ainsi, un orateur peut mesurer le degré d'ennui de son public en évaluant sa verticalité.

D'autre part, les gens attentifs gigotent moins que les gens qui s'ennuient. Un public assis droit et sans bouger est à l'écoute. Tandis que des gens avachis, qui ne tiennent pas en place, sont clairement distraits.


Je me rappelle souvent la remarque de La Rochefoucauld: «On s'ennuie presque toujours avec ceux que l'on ennuie». Si je m'ennuie, il y a de fortes chances que l'autre aussi s'ennuie. Alors c'est qu'il est temps de changer de sujet.

Voici donc une liste de sujets à éviter si vous voulez évitez d'être saoulant.


Gretchen Rubin


Marrant je rencontre souvent ce genre de phénomène quand je discute... Je m'interroge ;-) 

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